5 semaines et après ?

Petit retour sur ces dernières semaines.

Pour ceux et celles que cela intéresse, je souffre du dos depuis le mois de Novembre 2014, des examens ont été fait, arrêts de travail prolongés, tentative de reprise du TAF en mi temps thérapeutique.

Aller voir un spécialiste à l’Hôpital Thermal au mois d’Avril qui m’a parlé d’un programme qui pourrait me soulager, le hic liste d’attente, pas de prise en charge avant Septembre minimum.

Continuer des examens, IRM, radio des cervicales, visite chez un neurologue pour expliquer mon engourdissement du bras…toujours en arrêt….

Fin juin, un coup de fil de l’infirmière du service lombalgie, possibilité de prise en charge à la mi août sauf si cela me dérange de venir durant l’été.

Début août première journée de prise de contact, de bilan avec un assistant social, un kinésithérapeute pour évaluer nos capacités, visualiser et quantifier sur une échelle nos douleurs.
Faire également un bilan avec un ergothérapeute sur notre vie quotidienne, nos difficultés à réaliser ces tâches, nos attentes et espoirs face à ce programme.
Rencontre furtive avec les autres patients qui s’avèrent être 3 autre femmes.

J’ai débuté donc le 17 août et j’ai achevé la prise en charge le 18 septembre à raison de 3 journées par semaine, les lundi, mercredi et vendredi de 09H à 16H.

Programmes de Réadaptation fonctionnelle du Rachis, un des 4 centres en France qui le proposent, à une quinzaine de minutes de chez moi, une opportunité qui ne se refuse pas.

Lundi et vendredi :
09H 11H15 Séances avec le kiné, échauffements, renforcements musculaires, étirements, assouplissements…
11H30 12H gym en piscine
12H 13H30 Pause déjeuner au self
13H30 14H Vélo d’appartement
14H 14H30 Bilan de notre week-end avec le kiné et l’ergothérapeute (lundi)
14H 14H30 Prévisions sportives et tâches de la vie courantes pour le week-end (vendredi)
14H30 16H Ergothérapeute qui va nous expliquer comment appréhender certaines tâches de la vie courante en adoptant des postures pour soulager et éviter des douleurs à notre dos.

Mercredi :
9H 11H15 Entraîneur sportif : échauffements, renforcement musculaire, cardio, étirements.
11H15 12H marche
12H 13H30 Pause déjeuner au self
13H30 14H Vélo d’appartement
14H 15H kinésithérapeute : assouplissements
15H 16H gym en piscine

Chaque vendredi nous discutions avec l’ergothérapeute des tâches ménagères que nous allions accomplir et avec le kinésithérapeute de nos objectifs sportifs.

Aimant la marche je décidais de me fixer comme objectif de marcher un peu rapidement sur 3 ou 4 km suivant la capacité des enfants. Et oui pas toujours facile d’allier sport et enfants d’autant que je ne peux compter sur les autres pour les garder et puis je voulais aussi profiter d’eux.

Des journées chargées mais qui ont contribué à une amélioration dans ma vie de tous les jours, mes envies, mes objectifs à tenir pour me sentir toujours mieux voire maintenir mon état actuel.
Le spécialiste n’a pas pu me garantir qu’il n’y aura pas de rechute, je ne guérirai pas de mes problèmes de dos, le muscler permet de le soulager de toutes les tensions et ensuite à moi d’adopter les bonnes postures, ne pas présumer de mes forces.

Ensuite, je me retrouve seule face à ces objectifs sportifs à tenir, un travail à négocier pour reprendre dans les meilleures conditions et ménager mon dos.

L’objectif sportif est de pratiquer au moins 3 fois par semaine, 30 minutes de vélo, pour cela j’ai investi dans un vélo d’appartement. Ensuite dans la même proportion à raison de 3 séances par semaine des exercices au sol, assouplissements, renforcement, étirements alternativement. Et puis conserver si il ne fait pas trop mauvais temps notre marche du week-end avec les enfants qui apprécient grandement.

Le programme a été un peu rogné cette première semaine par le moral un peu bas, dur de retrouver la solitude après avoir sympathisé, été et avoir soutenu, encouragé les autres filles ainsi que la bronchite qui m’affaiblit pas mal.

Une seule chose à dire il faut avoir de la volonté, du courage pour accomplir ce genre de programme intensif qui réveille des douleurs, qui nous révèle des muscles insoupçonnés de notre corps et qui nous fait aller jusqu’au bout de nos limites et nous prouve au final que nous en sommes capables, que nous ne sommes pas que douleur, que ce n’est pas la vie, qu’il faut savoir faire abstraction de cette dernière.

Pour le travail, je dois reprendre en mi temps thérapeutique dans un premier temps, l’aménagement de poste je n’en connais pour le moment pas les modalités finales sauf ce que le directeur semble avoir proposé, travail en caisse, à moi d’adopter selon lui les bonnes postures, expliquer aux clients pour le poids et éventuellement un siège adapté, travailler 5h un jour sur deux et c’est tout.

A voir donc avec le médecin traitant qui suivait les conseils du spécialiste à savoir un autre poste, caisses automatiques ou accueil. A suivre donc….

15 réflexions sur “5 semaines et après ?

    • Ouille çà c’est une sacrée maladie.Moi je n’en suis pas à ce stade là, simplement une discopathie dégénérative sur mes lombaires et un peu sur mes cervicales.
      La douleur, grâce à la musculation du dos a diminué fortement et je revis.
      Je te souhaite à toi aussi bien du courage, bises.

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  1. C’est intéressant cette prise en charge pour tes problèmes de dos et je suis sûre que c’est efficace. Il me semble que les médecins se contentent souvent de gaver leurs patients de médicaments sans envisager les alternatives non médicamenteuses, or il existe d’autres façons de soulager la douleur, ou au moins de la gérer. J’espère que ton patron sera ouvert pour aménager tes heures de travail de façon à t’éviter de forcer. Bon courage

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    • Je ne connaissais pas u tout avant que mon médecin m’en parle. Les médicaments pour moi étaient proscrits à part du paracétamol qui ne me soulageait que de mes névralgies dues aux cervicales. Je suivais juste des séances chez la kinésithérapeute qui pratiquait des massages et me donnait quelques exercices déjà pour assouplir et muscler mon dos.
      Oui j’ai ressenti du soulagement et il faut juste que je me motive à continuer les exercices seule à la maison.
      Pour le travail je n’en attends pas grand chose, beaucoup de paroles mais les engagements , les aménagements promis ne dureront pas dans le temps, je les connais et j’ai déjà vu le cas avec d’autres collègues. Après je vais subir de la part de certaines des réflexions, des coups bas…comme je l’ai vécu lors de ma première reprise en mi temps. A moi de me blinder contre cette méchanceté gratuite. merci Marie de ton mot, bisous

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  2. J’en souffre depuis l’âge de 25 ans avec mon premier lumbago, cela a empire bien sur avec les enfants et le temps je suis comme depuis mon retour de Rome allongée sans bouger ce sont désormais des crises chroniques des que je vais au delà de mes forces alors c’est bien que tu ai entrepris cette prise en charge et attention à toi surtout au travail ne présume pas de tes forces il faut un siège adapté c’est le minimum et on en a le droit… Moi j’ai appris à vivre avec la douleur la canne m’aide dans les balades ou station debout les médicaments anti douleurs aussi même si je suis en plus obligée de prendre des antiinflamatoires xquasi constamment alors je comprends et je sais combien cela nous isole encore plus des autres qui ne comprennent pas bien souvent encore moins le patron et les collègues… Le moral en berne à chaque immobilisation, chaque crise et se voir diminuée n’arrange pas les choses alors je pense bien à toi, plein de bisous et de pensées amicales porte donner du courage!

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    • Oh oui je sais que tu me comprends pour en souffrir toi aussi. Le dos, une maladie invisible aux yeux des autres et pourtant bien présente.
      Je ne veux pas me sentir diminuée pour les enfants qui ont besoin de moi alors j’ai tout essayé sauf à prendre des médicaments qui me rendaient plus malade ou incapable de m’occuper d’eux.

      Je sais que le patron m’a bien fait comprendre que le dos on n’en guérit pas, d’un air de dire de prendre son mal comme il vient e que je dois bosser, point. Le siège sera à voir après essai avec celui des autres selon le médecin du travail. Ils ne veulent certainement pas investir au cas où je rechuterai. Et les collègues, certaines sont compréhensives mais d’autres vont me faire bien des crasses je n’en doute pas.
      Je ferai à mon rythme, mon travail et si çà ne leur convient pas, tant pis. Je pense avant tout à ma santé pour mon bien et celui de ma petite famille.
      Je t’embrasse bien fort et j’espère que cette crise va passer et que tu pourras à nouveau balader dans ta ville adorée.

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  3. Une bonne prise en charge, c’est le début vers un mieux être. Même si psychologiquement j’imagine que ce n’est pas facile à gérer. J’espère aussi que ton patron sera compréhensif (c’est dans son intérêt) et que tu pourras reprendre doucement tes marques. Courage ma belle et douces pensées.

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    • Oui exactement, j’ai bien été accompagnée par mon médecin généraliste qui a tout fait pour m’aider à aller mieux sans les médicaments. Une bonne démarche cette prise en charge.
      Le patron n’en a rien à faire que je bosse ou pas, à la limite çà ne le dérange pas mes arrêts, ils ne me versent rien durant ce temps. Et si besoin ils prennent des petits contrats pour pallier l’absence.
      Bonne journée Marie. bisous

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  4. Surtout reste vigilante et pense à ta santé avant tout , c’est la seule façon de rester disponible pour les autres 🙂 Au travail soit stricte et surtout ne dépasse pas tes forces, ce n’est pas le patron qui viendra te plaindre crois-moi ! Allez courage, tu as eu de bons soins , continue dans ce sens ! 🙂 Gros bisous

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    • Merci de tes conseils Paulette. Rassures toi je vais y aller à mon rythme sans me stresser. Je vais faire suivant mon état et ne pas présumer de mes forces.
      Je sais que le patron n’en a rien à faire et ne me plaindra pas ou ne viendra pas me demander si çà va. Il doit attendre une seule chose, que je m’en aille, il en a assez de 3 caissières déjà malades du dos. Gros bisous

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  5. Je découvre le blog en suivant la progression de certains châles…
    J’ai parcouru beaucoup d’articles, je me suis reconnue en partie…
    J’ai connu cette horrible douleur qui conduit un jour aux consultations hospitalières de maintes spécialités, aux mots terrorisants, aux interventions ; accro au di-hantalvic puis à la codéine pendant des années et puis, un jour, ce fut l’apprentissage du « non », petit mais grand mot que les mères s’interdisent pour cause de culpabilité héritée de l’éducation. Un « non » terrorisant, mais qui, une fois intégré, a fait disparaître la douleur malgré l’aggravation de l’état clinique.
    J’en avais assez d’en avoir plein le dos.
    Des choses simples : non, le pull est pour moi ; non, pas de crêpes mais tartines… Par exemple que moi aussi j’existe, j’ai des envies, et que vous n’êtes pas mal aimés quand je choisis pour moi.
    Les enfants comprennent, et ne sont pas frustrés de découvrir qu’ils ne sont pas les rois du monde et qu’il faut compter avec les autres.
    Les médecins constatent tous les jours que des arthroses majeures peuvent être infiniment moins douloureuses que des arthroses débutantes, ce n’est qu’une question d’optimisme.
    Courage Nathalie

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