Pour le mois de Mai des Instantanés Singuliers, Marie du Blog Atmosphérique nous propose de nous pencher sur le thème de la pluie.
On est bien servi en ce moment alors j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée affronter la pluie de Novembre.
Ah non on me glisse à l’oreille que nous sommes en juin depuis hier. Oups je n’avais pas remarqué. J’ai donc pris mon appareil photo pour immortaliser la pluie.
La pluie, on l’aime et on la déteste à la fois.
C’est contradictoire mais sans pluie que deviendrai la terre ? Une vaste étendue aride où plus rien ne pousse, où survivent des populations tant bien que mal ou alors il n’y aurait plus trace de vie nulle part.
Je l’aime et la déteste parce que le temps est gris et que notre moral en pâtit, que les enfants se languissent du jardin, que nous aimerions que le soleil vienne nous réchauffer la peau et le cœur en même temps.
L’hiver est long lorsque la pluie s’invite alors on attend patiemment le printemps. On se blottit bien au chaud le dimanche dans le canapé, on regarde tomber la pluie sur les vitres bien à l’abri à l’intérieur. On savoure un bon feu de cheminée, la quiétude du foyer et on remercie le ciel d’être à l’abri.
Lorsque le printemps arrive et que le beau temps se fait attendre on se languit et on perd patience, on espère une éclaircie pour profiter ne serais-ce que quelques minutes de la beauté des fleurs qui commencent à nous offrir leur couleurs chatoyantes.
On désespère quand les jours se suivent et se ressemblent, la pluie, la pluie encore la pluie et le froid qui refait son apparition.
Et les fleurs qui commencent à souffrir, se flétrir et nous n’en avons pas profité.
L’été j’aime la pluie, la pluie après une bonne journée de chaleur et que l’orage gronde au loin et se rapproche.
Une pluie chaude qui nous donne envie de nous laisser mouiller par cette pluie salvatrice. L’odeur de la terre humide qui remonte, les fleurs qui se redressent fièrement…
La pluie, la pluie pour nous permettre de vivre, de voir pousser nos cultures.
Vivement l’été et derrière la balançoire s’étendra un champ de maïs à perte de vue.