Un avant goût du printemps

Dimanche profitant de quelques rayons de soleil, d’un avant goût du printemps, nous avons été marcher un peu avec les enfants et je peux vous dire que cela fait un bien fou au moral et au corps aussi.

Le lundi d’avant mamie avait pris les enfants pour la journée et ils avaient eux aussi profité du beau temps pour aller balader aux alentours du village, les enfants avaient marché allègrement durant 2 kilomètres sans broncher mis à part à la fin, le petit avait réintégré la poussette car monsieur avait décidé de visiter tous les jardins.

Alors, dimanche matin voyant le soleil pointer le bout de son nez j’ai eu envie moi aussi de profiter de ces moments uniques, de cette douceur de vivre, de mes enfants tout simplement et j’ai murmuré à l’oreille de mon fils mon petit secret pour une journée réussie tout en préparant un repas que mon fils me réclamait depuis le mercredi mais que pauvre de moi je n’avais pu lui offrir faute d’avoir sorti l’ingrédient principal du congélateur.

Et comme mon homme n’avait rien de mieux à faire l’après midi car il est un homme bien et qu’il privilégie au moins les dimanches après midi en famille nous avons décidé de sortir et mon mari a proposé le lac alors nous y sommes allé vers 15h zappant la sieste du petit dernier et les deux grands qui demandaient gentiment c’est quand que vous couchez D…

Nous avions eu une bonne idée cette promenade autour du lac mais pas mal de personnes aussi puisque lorsque nous sommes arrivés beaucoup de voitures étaient déjà garées, des parents avec enfants, des personnes seules, des couples avec leurs chiens…..

Notre chienne aussi était de la sortie et hop tout le monde descend et moi qui pensait que mon petit bonhomme marcherait comme avec mamie je n’ai pas pris la poussette car je le connais mon phénomène, il aurait pris la solution facilité et se serait assis dedans. Et  d’un coup mon homme qui me demande tu as pris le harnais de la chienne, non et pourquoi çà serait à moi d’y penser je me suis dit. De toute façon c’est une crème, obéissante, marchant à nos côtés sans laisse et laissant les gens tranquilles et les chiens on les renifle un peu, on a fait un peu peur aux touts petits, forcément elle est grande, hop on l’appelle et la voilà toute gentille à nos côtés pour ne pas dire dans nos jambes, je vous l’ai dit qu’elle est peureuse et les enfants fidèles à eux mêmes qui ne cessaient de l’appeler alors qu’elle était juste derrière eux.

Les deux grands marchaient d’un bon pas, profitant du spectacle des canards dans le lac, de la douceur, du soleil, de la promenade tout simplement en compagnie de papa et maman, donner la main, parler encore et toujours car ce sont de vraies pipelettes quoi qu’il arrive.

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Croiser des gens, avoir le petit qui refuse de marcher et qui réclame uniquement les bras de maman. Une fois installé sur son piédestal le voir admirer les canards, s’exprimer à sa façon, lui dire le nom des choses et l’entendre répéter inlassablement les mots, mon petit perroquet d’amour.

Et puis au bout d’un moment on se décide à marcher, on pousse un peu son frère et sa sœur pour être uniquement à coté de maman qui reprend un peu son souffle car mine de rien, il pèse le petit bonhomme presque autant que son frère, 14 kg dans les bras. Le voir, le surveiller comme le lait sur le feu, d’un côté il y a l’eau et de l’autre l’herbe alors plutôt que de marcher sur le chemin en terre et en caillou il communie avec la nature marchant dans l’herbe et je l’imaginais pieds nus, l’été la foulant de ses petits pieds.

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Avoir parcouru  la moitié du lac moitié porté moitié marchant croisant inlassablement des promeneurs du dimanche, des cyclistes, des coureurs, des marchant d’un bon pas, des groupes de gens discutant sans vraiment se connaître, entendre un monsieur dire qu’il faisait 3 fois le tour du lac soit 9 kilomètres en tout. Reconnaître la politesse des gens qui disent bonjour en vous croisant.

Se dire que si nous allons jusqu’au bout de la promenade à notre pas, à celui des enfants qui ne cessent de s’arrêter pour un rien, un insecte, un oiseau encore beau dans la mort, une fleur à ramasser pour offrir à maman qui la met dans ses cheveux pour la photo. S’arrêter un instant et immortaliser ces instants avec l’appareil. Voir ses enfants si heureux, si curieux, moins timides face aux gens.

Et le petit dernier qui continue inlassablement sa balade dans l’herbe et qui d’un coup se décide à s’approcher d’un arbre, l’enserrer de ses bras, repartir et puis recommencer au prochain, revenir en arrière….je vous passe le manège inlassable et papa et les deux grands loin devant avec la chienne pendant que monsieur était en osmose avec la nature. Oh mais c’est bête il n’y a plus d’arbres, oh mais il y a de terre là allez on va en prendre un peu dans ses mains et on va en jeter un peu dans l’herbe, on revient et on recommence.

Bref ce fut un bon moment en famille et mon fils qui appelait tous les chiens qu’il voyait du nom de notre chienne.

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Après une bonne heur et demi de balade nous avons repris le chemin de la maison, nous étant bien oxygénés et déjà le soleil commençait à jouer à cache cache avec les nuages. Les enfants pensaient à goûter alors nous sommes rentrés leur offrir leur petite récompense, pour nous un bon café avant de prendre une pause tricot méritée pour moi.

Et vous, vous avez profité du beau temps de ces jours -ci ?

Et si vous avez mis un peu le nez dehors vous aurez peut-être entendu le passage des grues.